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2011-10-22 – Progressive Area (Review)

Originally published in French at:
http://www.progressive-area.com/index.php?option=com_content&task=view&id=2134&Itemid=2

Google translation:

Australia is full of brilliant artists, it is the same for the small world of progressive rock with Unitopia, or ARAN Ben CRAVEN. The latter is multi-instrumentalist and composer. It is not his first time out because of access in 2007 “Tunisia – Two False Idols”. So after a gestation period of five years that we book, “Great and Terrible Potions.” From the outset we are won over by this surreal cover done by Roger Dean (YES, ASIA, URIAH HEAP). If the music of Ben Graven is as pretty as the artwork, we can only marvel. And it is! One can read on the site of Ben CRAVEN that “Great and Terrible Potions” is a bit like PINK FLOYD would have recorded the soundtrack to Star Wars. The pieces are strung together of a whole. Nine tracks make up this album with three songs are included in single format.
“Great and Terrible Potions” starts on mysterious tones, a creaking door, a music box and piano. This instrumental is aptly named, “Diabolique”, then he climbs in intensity, the bass is rumbling and keyboards take EMERSON accents. “Nobody Dies Forever Part 1” starts of jazzy tones while the voice of Ben CRAVEN we languidly caress the eardrums. It is in a relaxed atmosphere that starts velvety and “Aquamarine,” an instrumental that grows and gets carried away on the end with a guitar solo Guilmourien. Then comes “Ready to Lose” and the short side STEELY DAN not unpleasant. The following instrumental, “The Conjurer” is a pretty ballad that begins with a piano solo before the guitar takes accents of “Sleep Walk” (Santo & Johnny). The intro of the piece “No Specific Harm” is pure happiness colored PINK FLOYD pure juice with a guitar that weaves the colors of the atmosphere “SARROW.” The rest has all the ingredients of high-end prog: changing structures, sensitivity, grandiloquence … as long as the other “Great & Terrible Potions” where we note a guitar solo with a beauty to cry. “As for” Solace “is a short acoustic ballad instrumental, followed by the beautiful voice of Ben CRAVEN making a very brief appearance in” Nobody Dies Forever Part 2. “
This album surely delight fans of symphonic rock seventies as YES, GENESIS, PINK FLOYD … “Great & Terrible Potions” is an album which managed a world of good to our ears, especially in wide open position. One of the nice surprises of the year 2011.

Or, the original French:

L’Australie regorge d’artistes géniaux, il en va de même pour le petit monde du rock progressif avec UNITOPIA, ARANIS ou Ben CRAVEN. Ce dernier est multi-instrumentiste et compositeur. Il n’est pas à son premier coup d’accès puisqu’il sortait en 2007 « Tunisia – Two False Idols ». C’est donc après une gestation de cinq ans qu’il nous livre « Great and Terrible Potions ». D’emblée nous sommes séduits par cette pochette surréaliste réalisée par Roger DEAN (YES, ASIA, URIAH HEAP). Si la musique de Ben GRAVEN est aussi jolie que l’artwork, on ne peut qu’être émerveillé. Et c’est le cas ! On peut lire sur le site de Ben CRAVEN que « Great and Terrible Potions », c’est un peu comme si PINK FLOYD aurait enregistré la bande sonore de STAR WARS. Les pièces s’enchainent les unes aux autres composant un ensemble. Neuf titres composent cet opus dont trois titres sont repris en format single.

« Great and Terrible Potions » démarre sur des tons mystérieux, une porte qui grince, une boîte à musique et un piano. Cet instrumental porte bien son nom, « Diabolique », il grimpe ensuite en intensité, la basse y est grondante et les claviers prennent des accents d’EMERSON. « Nobody Dies Forever Part 1 » démarre sur des tons jazzy alors que la voix de Ben CRAVEN nous caresse langoureusement les tympans. C’est dans une ambiance veloutée et atmosphérique que démarre « Aquamarine », un instrumental qui prend de l’ampleur et s’emballe sur la fin avec un solo de guitare Guilmourien. Vient alors « Ready to Lose » et son petit côté STEELY DAN pas déplaisant. L’instrumental suivant, « The Conjurer » est une jolie ballade qui débute avec un solo de piano avant que la guitare ne prenne des accents de « Sleep Walk » (SANTO & JOHNNY). L’intro de la pièce maîtresse « No Specific Harm » est du pur bonheur coloré PINK FLOYD pur jus avec une guitare qui tisse l’ambiance aux couleurs de « SARROW ». Le reste contient tous les ingrédients du prog de haute gamme : structures changeantes, sensibilité, grandiloquence … comme sur l’autre long titre « Great & Terrible Potions » où l’on notera un solo de guitare d’une beauté à en pleurer. « Quant à « Solace », c’est une courte ballade acoustique instrumentale, suivie par la jolie voix de Ben CRAVEN faisant une très courte apparition dans « Nobody Dies Forever Part 2 ».
Cet album régalera sans aucun doute les fans de rock symphonique des années septante comme YES, GENESIS, PINK FLOYD … « Great & Terrible Potions » est un album réussi qui fait un bien fou à nos oreilles surtout en position grandes ouvertes. Une des belles surprises de cette année 2011.